Johanne Aratus

Johanne est une femme afrodiasporique de l’Afrique Australe et de la Caraïbe, artiste transdisciplinaire, musicienne percussionniste, vocaliste, auteure.
Son médium initial est la musique et principalement le tambour.
Née en France hexagonale de parents réunionnais et martiniquais, elle a approché en 2017 le Maloya, musique ancestrale réunionnaise.
C’est à Paris qu’elle a commencé à se produire sur scène avec son tambour Roulèr dans la formation de Sandra Ellama, flûtiste de Jazz kréol.
Au cours de ses allers-retours entre La Réunion et Paris, elle continue son apprentissage autodidacte. Elle échange et se lie avec des garants de cette culture et notamment la Famille Gado qui pratique, depuis plusieurs générations, cette tradition musicale et spirituelle, patrimoine mondial de l’UNESCO.
Johanne quitte l’Europe en 2020, s’installe à La Réunion et se professionnalise avec pour ambition d’entreprendre des recherches pour valoriser la dimension matrimoniale et féminine du Maloya et plus largement pour proposer une réhabilitation de l’héritage des savoirs et sagesses dont les femmes sont les gardiennes sur l’île à travers plusieurs médiums.
Elle poursuit sa formation au Conservatoire régional dans le cursus Musique Traditionnelle Réunionnaise et collabore à plusieurs projets scéniques
Les recherches de Johanne autour de la thématique du cercle de tambours et de la place des femmes dans la musique et les rituels ancestraux afrodescendants l’amène à se rapprocher du milieu du cinéma depuis 2022. Depuis, elle travaille à la réalisation d’un film documentaire « Fanm Tanbourié » qui est en phase de développement.
Johanne a également initié depuis un an l’écriture d’un documentaire sur la figure d’Héva, marone fameuse de La Réunion, où elle amène un regard et une perspective de femme africaine sur l’histoire de l’île.